Le conseiller d’Etat PDC Barthassat a perdu le contrôle des transports à Genève, en raison de son inaptitude à régler des conflits au sein de l’Etat.
Nous rappelons que le Peuple a voté une baisse des tarifs à deux reprises, en toute connaissance de cause. Au lieu de trouver des solutions intelligentes pour compenser ces réductions, le conseiller d’Etat, appuyé par son parti politique le PDC, a choisi la provocation en annonçant plus d’une soixantaine de licenciements. Il aurait dû s’atteler à la tâche pour trouver des solutions économiques autres que d’utiliser des actions revanchardes, tel un pyromane, contre les Transports publics genevois et le Peuple qui a voté contre les directives de son parti politique. Une telle menace, digne d’une direction à la française, ne pouvait amener les employés qu’à l’ultime recours qui est la grève.
Economies possibles
Le Mouvement Citoyens Genevois estime que les économies peuvent se faire sans licenciement, sans même toucher aux conditions sociales du personnel, en coupant dans certaines subventions notamment celles dépensées dans un nombre considérable de lignes transfrontalières et dans le luxe du matériel roulant toujours dernier cri.
100 ans de retard !
Nous constatons donc que le conseiller d’Etat Barthassat, au lieu de retrouver un rapport de confiance avec les employés par la négociation, annonce qu’il tient prêts des effectifs de police pour contrer les grévistes. Jamais une telle situation de confrontation ne s’est produite à Genève, depuis le début du 20e siècle.
Le MCG demande au Conseil d’Etat de reprendre en mains le Département de Barthassat et de renoncer à tout licenciement comme le propose ce magistrat, afin que les Genevois puissent retrouver leurs transports publics et la sérénité.
Les décisions du Peuple doivent être prises en compte par le Gouvernement sans menace et dans un esprit constructif.
Roger GOLAY, président du MCG
Eric STAUFFER, président d’honneur du MCG
François BAERTSCHI, Secrétaire général du MCG