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Attitude inadmissible du Président du Grand Conseil !

Le président du Parlement entrave le  bon déroulement d’un vote démocratique.

Peu avant la fin de la séance plénière du 10 octobre, lors du traitement du projet de loi 11256, relatif au mode d’élection dans les exécutifs, le MCG soutenait le texte parlementaire du Conseil d’Etat. Toutefois,  ce PL  avait fait l’objet de nombreux amendements déposés par différents partis politiques afin de modifier quelque peu le contenu du texte. Le MCG et l’UDC avaient également déposé des amendements dont certains ont été redéposés.

Le Président du Parlement a demandé un vote sur l’un de ces amendements en évoquant seulement le nom du signataire. Etant donné la confusion qui régnait sur le dépôt de ces amendements, la lecture de cet amendement a été demandée avant le vote. Sans tenir compte de la requête du MCG et de l’UDC, le président a fait passer en force le vote.

Jugeant inadmissible ce comportement pour le bon fonctionnement de notre système démocratique et du droit à l’information de chaque député, Eric Stauffer, deuxième vice-président du Grand Conseil, a exigé des explications sur cet amendement avant de passer au vote. Ce qui a été à nouveau refusé par le président. Devant cette obstination, le manque de respect envers une partie du Grand Conseil, Eric Stauffer a refusé de regagner sa place.

Perdant tout bon sens, le Président du Grand Conseil a fait appel à la police pour faire évacuer son deuxième vice-président. Lors de l’intervention de la police, les groupes UDC et MCG ont fait bloc autour d’Eric Stauffer pour quitter la salle, celui-ci étant accompagné du Président du Conseil d’Etat François Longchamp et du conseiller d’Etat Mauro Poggia, qui ont souhaité apaiser la situation.

Le MCG et l’UDC trouvent la mesure du Président du Grand Conseil totalement disproportionnée, dans un tel contexte.

Ce président a fait preuve d’un manque de discernement qui a créé un véritable désordre au sein du Parlement.

Nous émettons des doutes sérieux sur la capacité de ce président à gérer une situation relativement banale lors de débats parlementaires.

Suite à cet événement, le Mouvement Citoyens Genevois  et l’UDC ne peuvent accepter une telle mesure disproportionnée.

Nous relevons que le Président du Grand Conseil n’est absolument pas à la hauteur de sa mission. Jamais une telle mesure n’a été prise dans l’histoire du Grand Conseil.

Pour conclure, le MCG réclame la démission du Président du Grand Conseil, sinon il ne lui sera plus possible de reconnaître son autorité.

Roger GOLAY, président du MCG

Christina MEISSNER, chef du groupe UDC au Grand Conseil


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