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Démocratie gravement atteinte: manquements de la Chancellerie

Le MCG demande que des sanctions soient prises à l’encontre de la Chancelière.

Une fois de plus, la Chancellerie d’Etat n’a pas répondu aux exigences de sa mission. Le peuple suisse ne pourra pas voter sur les accords fiscaux (Rubik), suite à une grave faute. Le référendum lancé par l’ASIN n’a pas pu aboutir par la faute de Genève en particulier, qui a envoyé les signatures nécessaires en courrier lent (B) au lieu du courrier rapide (A).

Par conséquent, les droits civiques de dizaines de milliers de Suisses sont bafoués par cette erreur gravissime. Nous exigeons une enquête détaillée sur ces manquements qui ont écorné l’image de Genève à travers toute la Suisse, voire à l’étranger.

Des précédents inquiétants

Pour rappel, le MCG avait déposé un recours  afin de dénoncer des dysfonctionnements lors de l’élection complémentaire au Conseil d’Etat en juin 2012. En effet, nous avions dénoncé les points suivants :

bulletins de vote déplacés dans les communes dans des conditions contestables et au mépris du devoir légal de procéder à un dépouillement centralisé, stockage non sécurisé au niveau communal, déplacement de bulletins de vote reçus par correspondance le vendredi et le samedi par des personnes non assermentées, enveloppes de vote transparentes, ainsi que d’autres dysfonctionnements délibérément cautionnés ou ignorés par la Chancellerie.

 

En plus, nous nous étions plaint de la partialité de la Chancelière, qui avait fixé des critères peu habituels destinés aux candidats à cette élection, ce qui a eu un effet défavorable pour le représentant du MCG.  Sans compter les tracasseries de la Chancellerie relatives à des listes de soutien au candidat MCG.

Suite à toutes ces affaires, nous estimons que les droits politiques sont menacés à Genève. De ce fait, il serait temps qu’un audit soit réalisé sur la Chancellerie. Entre-temps, la Chancelière, au lieu de reconnaître mollement ses erreurs, devrait prendre ses responsabilités, comme, par exemple, quitter son poste.

Allô ! Y a-t-il encore un Conseil d’Etat ?

On peut s’étonner que le Conseil d’Etat brille par son absence dans une affaire aussi importante qui met en cause les fondements de notre démocratie.

Roger GOLAY

Président du MCG

 

Eric STAUFFER

Président d’honneur du MCG

 

Mauro POGGIA

Vice-Président du MCG

 

Pascal SPUHLER

Vice-Président du MCG

 

Carlos MEDEIROS

Vice-Président du MCG


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