Travail illégal

Votation du 7 mars 2021

Le référendum lancé contre la loi 12'723 a obtenu un large succès et nous voterons donc le 7 mars prochain.

« Nous ne pouvons pas accepter que l’État cautionne et finance une pratique, le travail illégal, qui entretient la misère sociale et crée du dumping salarial »

Le référendum lancé contre la loi 12'723 a obtenu un large succès et nous voterons donc le 7 mars prochain.

En effet, nous ne pouvons pas accepter que l’Etat cautionne et finance une pratique, le travail illégal, qui entretient la misère sociale et crée du dumping salarial, autant pour les travailleurs suisses qu’étrangers (permis B et C).

La loi que nous combattons prévoit un montant de 4’000 francs par mois sur la seule déclaration du bénéficiaire. Le budget total s’élève à 15 millions de francs. Nous contestons les statistiques présentées par les auteurs du projet de loi sur le pourcentage de personnes en situation illégale soutenues par l’État.

Mais c’est avant tout une question de principe. En payant ces salaires, l’Etat se substitue à des employeurs qui fraudent la loi.

Depuis des décennies, des entreprises et des travailleurs genevois (de nationalité suisse ou étrangers déclarés) souffrent du travail illégal. Il n’est pas acceptable dès lors que l’Etat puisse « offrir » une telle somme pour indemniser cette forme d’activité illégale.

Comme l’indique le Conseil internet sur son site internet (ge.ch), « le travail au noir et la sous-enchère salariale mettent en péril le principe même de solidarité, valeur centrale de notre société, qui fonde notre système d’assurances sociales. Ils sont intolérables au regard de nos principes et inadmissibles au regard de la loi. »


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