Suite à une question écrite du conseiller municipal MCG Amar Madani, nous découvrons que 6% des employés de l’administration municipale sont frontaliers (détenteurs du permis G), alors que de nombreux résidents genevois peinent à trouver un emploi.

En 2020, nous avions 4,3% de frontaliers permis G – ce qui était déjà excessif – pour passer à 4,9% en 2021, 5,5% en 2022 pour finir à 6% en 2023. La courbe est exponentielle et nous fait craindre le pire. 

Palme d'or à la Verte F. Perler

La palme d’or revient au département de l’Aménagement de Mme Perler avec 20,3% de permis G dans le service du génie civil, mais nous avons aussi 18,4% au Grand-Théâtre, 10% dans la petite enfance, 13% aux pompes funèbres, centrale municipale d’achat 13,3%.

C’est le triste résultat du Conseil administratif de la Ville composé du parti socialiste, des Verts et du Centre (ancien PDC).

Dorénavant, pour travailler à la Ville de Genève, faudra-t-il habiter à Annemasse et être de nationalité française ? Cette tendance nous inquiète particulièrement puisqu’il s’agit d’emplois de proximité et malheureusement les autres communes du canton mènent les mêmes politiques d’engagements de frontaliers permis G.

Talents locaux négligés

Pourtant, nous disposons de nombreux talents locaux qui sont négligés et méprisés. Pendant ce temps, le nombre de chômeurs en fin de droit augmente de façon inquiétante avec une explosion des personnes à l’aide sociale. L’incapacité de la Ville de Genève à intégrer nos talents locaux n’est pas acceptable.

Un problème général

Ce qui s’est déroulé dans le Département de la conseillère administrative verte Frédérique Perler est révélateur : un couple de Parisiens moins compétents a été choisi par incompétence et favoritisme au détriment de candidatures locales. Ce cas particulier est symptomatique de la politique de la Ville de Genève, comme le démontrent les chiffres que nous avons obtenus au Conseil municipal.

François Baertschi, président du MCG