Selon la « Tribune de Genève » (3.12.2024), les Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) imposent des méthodes de recrutement qui mettent une pression insoutenable sur les jeunes infirmiers. Le programme Primo emploi, pourtant présenté comme une opportunité, se révèle être un parcours semé d’embûches : intimidations, délais interminables, et promesses non tenues. Les jeunes diplômés sont contraints d’accepter des postes qui ne correspondent pas à leurs aspirations, sous peine d’être écartés des opportunités futures.
 
Une violation des principes de transparence
 
Les HUG justifient leurs pratiques en invoquant les « besoins institutionnels », mais où est la transparence ? Les candidats ne savent ni pourquoi leur dossier est rejeté ni quels critères sont appliqués. Des résidents locaux se retrouvent écartés au profit de travailleurs frontaliers, malgré la directive cantonale favorisant l’emploi local. Cela va à l’encontre des engagements pris par nos institutions.
 
Des conditions insoutenables pour les Genevois
 
L’État genevois, au lieu de valoriser ses propres citoyens, choisit de recruter des travailleurs venus de l’extérieur pour des salaires inférieurs. Pendant ce temps, les infirmiers locaux subissent des conditions de travail dégradées et un mépris flagrant. Cette situation reflète une gestion déconnectée et idéologique, où les priorités des décideurs sont bien éloignées des réalités des citoyens.
 
Le MCG exige des réponses et des actions
 
Le MCG demande que l’État et les HUG rendent des comptes sur leurs pratiques de recrutement et respectent leurs obligations envers les résidents genevois. Des dizaines de témoignages et de situations documentées montrent l’ampleur de cette crise. Il est temps que Genève valorise réellement ses soignants, sans opacité ni mépris.